Ressources et procédures d'accompagnement des personnes à besoins spécifiques
Réflexions continues
Tout est parti du modèle tridimensionnel mettant en avant l'affectif, le cognitif et le social.
L'affectif est à mettre en lien avec la famille qui est la première structure à laquelle on s'attache et qui nous accepte.
Les expériences où les enfants ont été séparés de leur mère pendant plusieurs mois ont mis en évidence une incapacité (qui n'est pas irréversible) à constituer des liens affectifs. J'avais déjà vu différentes vidéos sur le sujet lors de mes études.
Toujours dans l'affectif, l'attachement intervient aussi mais dans les situations de handicap, cela peut prendre du temps car les parents avaient une image d'"enfant parfait" avant la naissance et cela ne reflète pas toujours la réalité. Il peut y avoir des inquiétudes mais rejeter l'enfant n'est pas une solution. L'affectif et l'acceptation en seraient influencés.
L'investissement des parents est aussi à prendre en compte. Certains parents poussent leur enfant à faire de grandes choses, ce qui est bien mais ils ne doivent pas oublier de prendre en compte la volonté de leur enfant et ses capacités.
Pour tout ce qui est social, contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas être en interaction avec d'autres personnes mais c'est pouvoir se différencier (de la famille dans un premier temps puis des autres personnes). Cela permet à l'enfant d'être reconnu comme une personne à part entière.
Des rappels ont été faits sur les structures des besoins sociaux mais aussi sur la communication et la stimulation.
Cela donne beaucoup d'idées pour le contenu du travail et les exemples de questions donnent des pistes supplémentaires. Par contre, il y aura peut-être des répétitions (en espérant qu'elles ne soient pas trop nombreuses).
Nous avons aussi vu quelques bonus de la vidéo "Lettre à Lou", notamment les témoignages du père et de la demi-sœur Mathilde.
Leurs réactions et leurs avis étaient particulièrement intéressants.
Ce qui m'a particulièrement interpellé chez le père, c'est lorsqu'il explique que c'était très difficile pour lui d'avoir un enfant aveugle car son métier de cinéaste passe par le canal visuel. C'est aussi pour cela qu'il voulait moins souvent filmer: Lou ne verrait jamais le film comme les personnes "voyantes" le voient. Mais les autres canaux sont tout aussi importants et puis le verbe "voir" est utilisé malgré la déficience visuelle de Lou.
Chez Mathilde, ce qui m'a interpellé c'est la fierté qu'elle ressent envers Lou. Elle est fière de son évolution et de tout ce qu'il a accompli. Elle explique aussi qu'elle ne s'est pas sentie pénalisée par rapport à Lou.
On ressent dans les témoignage beaucoup d'amour et d'entraide.
Suite du DVD "Lettre à Lou" avec le témoignage d'Eva, la sœur de Lou.
Depuis que Lou est né, il y a une grande volonté de l'aider (cela était aussi présent chez Mathilde).
Eva ressentait de la jalousie envers Lou car les parents s'en occupaient beaucoup à cause de son handicap et qu'elle désirait aussi avoir l'attention de ses parents.
Cela s'est estompé petit à petit.
Le DVD a aussi montré que le terme "aveugle" n'était pas utilisé avec Lou et que des rituels étaient présents pour l'aider dans ses apprentissages mais aussi dans la diminution de ses angoisses.
Nous avons aussi fait des exercices de classement sur base de phrases. Non seulement cela peut nous aider dans le cas du travail sur Lou mais cela peut aussi nous aider dans notre vie professionnelle (dans l'analyse des besoins).
Pour le dernier cours, nous avons eu la visite de deux intervenants faisant partie de l'ASBL Les Cèdres qui s'occupe de mettre en place des accompagnements personnalisés pour les étudiants de l'enseignement universitaire ou supérieur dans la région de Mons.
Ils nous ont expliqué l'histoire de l'ASBL mais aussi ce qui pouvait être mis en place avec des personnes déficientes visuelles, déficientes motrices, déficientes visuelles mais aussi avec des personnes ayant des troubles de l'apprentissage.
En plus de nous montrer des exemples d'outils, ils partageaient avec nous des expériences vécues avec des étudiants en difficulté.
Les outils présentés étaient concrets et peuvent nous donner des idées pour nos stages ou pour notre vie professionnelle.
Analyse réflexive de fin de cours
Ce cours partait du modèle tridimensionnel et du film "Lettre à Lou". Ce film était fantastique, il permet de voir le quotidien d'une famille avec ses bons moments mais aussi avec les moins bons, ceux qu'on ne soupçonne pas, ceux qui nous font rire,...
Cela a permis de voir de quelle façon la famille de Lou l'accompagne au quotidien et ce qu'ils mettent en place pour l'aider.
Le modèle tridimensionnel pourrait être utilisé pour n'importe quelle personne en difficulté. Cela pourrait mettre en évidence quels besoins sont satisfaits et lesquels ne le sont pas pour trouver par la suite une façon d'y remédier.
L'intervention du dernier cours était aussi utile pour nous faire partager des outils concrets que nous pourrions utiliser.
Travail
Travail par rapport au film "Lettre à Lou"