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Aspects cliniques de la prise en charge de l'enfant à la personne vieillissante 

Réflexions continues

Le rappel sur la génétique était nécessaire mais aussi important. Il avait déjà été vu en secondaire mais certains termes étaient devenus flous entre temps (génotype, chromosomes homologues,...).

Cela est utile car les maladies vues au cours ont toutes un lieu avec la génétique et/ou l'hérédité.

En plus de s'intéresser aux maladies, il faut savoir d'où elles proviennent. Cela peut nous permettre de comprendre par exemple le point de vue des parents sur la maladie de leur enfant (sentiment de responsabilité, de culpabilité,...) qui peut avoir un effet sur la prise en charge.

L'infirmité motrice cérébrale a été abordée lors de ce cours.

Lors de mes études en logopédie, il y avait un cours portant sur cette maladie et plus particulièrement sur les atteintes au niveau de la psychomotricité et du langage.

N'ayant pas eu de stages dans ce domaine-là, je n'ai qu'une expérience théorique. Beaucoup de photos avaient été montrées lors des cours.

Je n'ai pu avoir qu'un aperçu de cette maladie grâce à une collègue de logopédie qui faisait son stage dans ce domaine. Il semblait très difficile de proposer des activités logopédiques car il fallait faire attention à un grand nombre de facteurs: la motricité et son degré de gravité, la parole, les mimiques,... Mais les difficultés n'influencent pas mon intérêt.

D'autres maladies ont été abordées. Tout d'abord la trisomie 21. En ce qui concerne cette maladie, j'ai eu la chance d'effectuer mon premier stage "actif" de logopédie dans une école où l'on retrouvait des adolescents ayant une déficience intellectuelle modérée à sévère. L'une de mes prises en charge individuelle était avec une adolescente atteinte de la trisomie 21. J'ai donc dû faire des recherches sur les forces et les faiblesses de cette maladie pour pouvoir proposer des activités adaptées.

En dehors de l'aspect cognitif, l'aspect physique entre en jeu étant donné que les personnes trisomiques ont un faciès particulier. Cela peut engendrer des moqueries (observées notamment en stage de logopédie mais aussi en rue). Raison de plus pour leur donner confiance en eux, en leurs capacités.

L'hémophilie a également été abordée. Beaucoup connaissent cette maladie de nom mais pas dans les détails. J'ai donc pu apprendre l'aspect génétique de cette maladie, les différents types d'hémophilie,...

En ce qui concerne cette maladie, je pensais que seuls des saignements visibles étaient présents mais il peut aussi y avoir des ecchymoses plus nombreuses (visibles mais le sang ne coule pas).

La dernière maladie de ce cours m'était inconnue, il s'agit de la myopathie duchènne. Ce qui m'a frappé dans cette maladie c'est que sa manifestation générale se fait après 3 ans. Cela doit d'autant plus être difficile à vivre pour les parents et l'entourage car l'enfant se développait normalement avant cela. On en revient au sentiment de culpabilité et de responsabilité.

Toutes les maladies vues en cours m'ont intéressées.

D'abord, pour la mucoviscidose et l'épilepsie je n'avais que très peu de connaissances. Par exemple, je ne savais pas que la mucoviscidose était liées aux sécrétions et pour l'épilepsie je ne pensais qu'il ne pouvais y avoir que des convulsions. D'ailleurs le chapitre sur cette maladie ne fait que m'encourager à apprendre les gestes à faire dans cette situation (comme la PLS par exemple).

Ensuite, le TDA/H a été abordé. Pour ce sujet, j'avais plus de connaissances car on en parlait en logopédie et il y avait eu aussi un exposé sur le sujet.

Pour cette maladie, l'effet de mode n'est pas à exclure et il faut faire attention à ne pas proposer des médicaments ou un suivi médical à la moindre difficulté ressentie par les parents ou par les instituteurs. En effet, les parents et les instituteurs peuvent comparer les enfants et prendre des décisions parfois hâtives.

Cet effet de mode peut aussi être amplifié par les informations de plus en plus présentes sur cette maladie. On sait ce que c'est mais il ne faut pas commencer à voir des TDA/H partout. Il faut essayer de prendre du recul et garder à l'esprit qu'un enfant un peu "turbulent" n'est pas forcément TDA/H, il peut aussi avoir envie de bouger souvent surtout s'il est jeune. 

Nous avons commencé la partie "adulte" du cours et deux maladies ont attirées mon attention: les escarres et les accidents vasculaires cérébraux.

Ayant eu deux stages en maison de repos et de soins, j'avais déjà quelques informations.

Je n'avais jamais vu d'escarres mais je voyais souvent cela dans les dossiers des patients. Après quelques recherches, je savais qu'il s'agissait d'une plaie due aux manques de changements de position mais je ne savais pas que cela pouvait aller jusqu'à la nécrose des tissus. Les photos et la description des différents stades m'ont permis de constater la gravité des escarres.

Comme pour les escarres, j'ai découvert les AVC dans les maisons de repos et de soins. Des recherches avaient été faites dans le cadre de mes stages mais j'ai aussi pu côtoyer de nombreuses personnes souffrant de cette maladie.

En-dehors de l'aspect moteur et cognitif, j'ai pu constater qu'un repli sur soi était également présent chez la plupart des personnes atteintes. En effet, elles ne voulaient pas que leurs difficultés soient visibles et elles n'osaient pas toujours demander de l'aide à l'équipe paramédicale ou à d'autres résidents ayant plus de facilité.

En plus de tout ce qui a été dit en cours, il me semblait intéressant de repenser aux expériences vécues car ce sont celles qui restent le plus ancrées dans la mémoire.

Nous avons commencé la partie "personnes âgées".

Deux pathologies m'ont particulièrement interpellées car j'y étais confrontée lors de mes stages en maison de repos et de soins: Alzheimer et Parkinson.

Je voyais surtout les patients parkinsoniens lorsque je passais par le local des kinésithérapeutes. Ils devaient faire des exercices de façon régulière. Marcher dans le couloir était déjà bien pour certains, cela leur demandait beaucoup d'efforts.

Je suis plus souvent restée avec des patients qui avaient Alzheimer.

Certains ne se souvenaient pas de ce qu'ils avaient dit 5 minutes auparavant. Ma réaction dépendait des personnes. Certaines préféraient que je les coupe pour ne pas devoir répéter la même chose. D'autres, par contre, semblaient être moins conscientes de leur trouble, dans ce cas il valait mieux les laisser continuer leur récit et changer de sujet en douceur.

Chaque personne est différente même si la pathologie est la même. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de réagir, on doit surtout être à l'écoute de la personne et de ses besoins.

Nous avons terminé le cours avec la fin des maladies des personnes âgées.

Une pathologie m'a interpellée et si je ne devait en retenir qu'une ce serait la suivante: la dysphagie.

Lors de mes études de logopédie, j'ai effectuée deux stages en maison de repos et de soins. J'ai pu faire des bilans de déglutition avec les logopèdes présentes sur place mais j'ai aussi pu constater que le personnel soignant n'était pas au courant de l'importance d'observer le patient avant, pendant et après les repas.

En effet, certains signes sont à prendre en compte: difficultés à mastiquer, absence de toux, larmes après le repas, pneumonie à répétition,...

Il a donc fallu renseigner toutes ces personnes qui, même après les explications, ne comprenaient pas toujours la gravité de la situation.

Il ne faut pas seulement changer la texture des repas, il faut aussi faire attention à la posture du patient, à respecter son rythme, à proposer des petites quantités (et pas des grandes cuillères à soupe bien remplies),...

C'est sûr que cela prend du temps mais si déjà cela nous embête parfois de manger à la va-vite, il faut imaginer que pour les gens atteints de dysphagie ce n'est pas un bon moment à passer.

J'ai donc décidé de partager des apports personnels sur cette pathologie afin que les futurs orthopédagogues puissent être attentifs à la dysphagie et à ses conséquences.

Analyse réflexive de fin de cours

Ce qui est bien avec ce cours c'est qu'il propose plein de maladies de l'enfance à la personne âgée sans aller dans les détails. Il y a des maladies que je connaissais déjà d'autres un peu moins voire pas du tout. Cela me pousse à aller chercher des informations ailleurs et cela permettait de voir plein de pathologies en peu de temps. Elles étaient donc variées.

Les explications étaient claires et précises. Je ne pense pas qu'il fallait donner plus d'informations, au contraire cela permet d'avoir une vision globale sur plein de maladies différentes et on se sent peut-être plus armés (en tant que futurs orthopédagogues).

Apports personnels

Document pouvant servir aux proches d'une personne atteinte de dysphagie ou à la personne elle-même pour comprendre ses difficultés et savoir ce qu'elle peut manger

Conseils pour les personnes atteintes de dysphagie

Les troubles de la déglutition dans la maladie d'Alzheimer

Les conséquences de la maladie d'Alzheimer au niveau mnésique, langagier et attentionnel

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