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Déficience mentale

Réflexions continues

Ce premier cours était particulièrement "chaotique". Nous devions commencer par définir l'orthopédagogue et ses champs d'actions.

Par groupes, nous avons réfléchi à cela mais quand nous avons dû faire une mise en commun, cela était plus difficile...

En effet, certaines remarques sur l'orthopédagogues nous faisaient penser à nos formations antérieures. Nous ne savions donc plus les différences qui existent entre un orthopédagogue, un instituteur, un logopède ou un éducateur spécialisé.

Nous étions dans une zone de flou.

La lecture de textes reprenant la définition de l'orthopédagogie et le rôle de l'orthopédagogue nous ont quand même permis d'y voir plus clair et de ne plus faire de comparaisons.

Nous avons pu mettre en avant la perspective humaniste de ce métier ainsi que l'aide que l'on peut apporter aux patients à définir leurs objectifs, mettre en avant leurs besoins et leurs ressources.

Ceci peut être mis en lien avec le cours de "Législation et organisation des systèmes éducatifs" qui met en avant les missions de l'enseignement spécialisé, proches du rôle de l'orthopédagogue.

Après avoir continué à mettre en place la définition de l'orthopédagogue en expliquant que c'est un spécialiste de l'accompagnement psycho-éducatif qui travaille de façon écologique, nous sommes passer à une confusion que nous faisons souvent, parfois sans nous en rendre compte, lorsqu'on s'exprime: la différence entre handicap, déficience et incapacité.

Quand on parle de la déficience intellectuelle, on pense souvent que c'est un handicap intellectuel et/ou une incapacité intellectuelle.

Le professeur a bien résumé les différents termes de la façon suivante: handicap = déficience + incapacité qui amènent un désavantage social (notion très importante aussi).

Un modèle sur la déficience intellectuelle a renforcé l'explication en mettant aussi en avant les restrictions, les facteurs organiques, l'environnement et la personnalité.

Au niveau de l'environnement nous pourrons parler de la non-stimulation d'un enfant par exemple. Dans ce cas, on pourra dire qu'il y a une sorte de "déficience intellectuelle" mais si on offre une stimulation adaptée à l'enfant par la suite, tout redevient "normal".

Le début du cours abordait plutôt l'aspect historique de la déficience mentale. C'était un lien avec le cours de "Législation et organisation des systèmes éducatifs" même si le côté "mental" rend l'historique plus spécifique.

Il a été intéressant de constater que l'institutionnalisation n'avait pas que des côtés positifs car cela ne met en évidence que le handicap et pas la personne en elle-même d'où l'importance de l'intégration et (encore mieux) de l'inclusion.

Nous avons aussi vu l'impact des échelles d'intelligence notamment avec l'apparition du QI. Comme nous l'avons vu au cours "Intelligence en questions", cette échelle est particulièrement négative si on ne l'utilise pas avec soin. Les conclusions hâtives sont encore nombreuses et il ne faut pas tenir compte que des résultats mais aussi du contexte dans lequel la personne vit et de la situation de testing.

Nous avons vu en cours les différentes étapes par lesquelles passent les parents à l'annonce du handicap de leur enfant. Ces étapes sont en fait celles du deuil.

En effet, lors d'un cours de psychopathologie en logopédie, tout ce qui passait par la tête des parents a été expliqué.

Lorsque les parents attendent un enfant, ils ne peuvent pas s'empêcher de l'imaginer (que ce soit au niveau de son physique ou de son caractère). Ils créent petit à petit leur enfant parfait, idéal.

L'annonce du handicap, qu'ils n'imaginaient pas, les pousse donc à faire le deuil de "l'enfant imaginé", "l'enfant parfait".

Ce deuil aura également un impact sur toute la famille.

Évidemment, ce deuil de l'enfant parfait peut être associé à tous types de handicaps mais c'est particulièrement les différentes étapes vues en cours qui m'ont fait pensé à cela.

Le dernier cours parlait de l'annonce du handicap.

Nous avons eu la chance d'avoir deux témoignages de personnes faisant partie de l'association FratiHa et ayant des personnes atteintes de déficience mentale dans leur entourage.

Non seulement nous avons eu l'explication de l'association qui a le projet de soutenir les fratries mais nous avons aussi eu le lien avec notre cours précédent, les témoignages l'illustraient.

Une partie du témoignage m'a interpellée: le handicap peut être considéré comme une difficulté mais aussi comme une force. La relation sera peut-être différente mais elle n'en sera pas moins enrichissante.

Cela ne doit pas être facile tous les jours mais ces réflexions permettent de positiver face au handicap.

De plus, parler de la fraternité était très intéressant et nouveau car on parle souvent des relations parents/enfants mais la fraternité n'est pas souvent abordée. Nous avions donc un point de vue différent.

Analyse réflexive de fin de cours

En plus de parler de l'aspect historique de la déficience mentale, nous avons eu d'autres éléments tout aussi intéressants. En particulier l'annonce du handicap et les différentes étapes par lesquelles passent les parents d'un enfant ayant une déficience mentale.

En effet, l'aspect familial a été abordé dans ce cours. C'est un élément dont on parle peu mais qui est tout de même indispensable.

Pour continuer sur l'aspect familial, nous avons eu des intervenantes qui sont venues nous parler de la fratrie.

Les témoignages ont permis de faire des liens avec la théorie reçue et furent très enrichissants.

Lors des derniers cours, des exposés ont été présentés sur des types d'outils ou des types de déficiences intellectuelles.

Ce cours m'a permis d'en savoir plus sur la déficience intellectuelle et de son impact sur les proches de la personne concernée. Les intervenantes et les différents supports utilisés (exposés, textes,...) ont permis de rendre le cours plus vivant.

Travail

Travail sur le syndrome de l'X fragile

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