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Troubles des apprentissages

Réflexions continues

Introduction aux troubles des apprentissages:

Ce cours a débuté avec le fonctionnement du cerveau et ses différentes parties. En logopédie nous avions surtout vu cette matière en lien avec les maladies neuro-dégénératives mais il est évident que nous aurons besoin de ces informations pour nos stages mais aussi pour d'autres cours comme "Déficience mentale" et "Aspects cliniques de la prise en charge de l'enfant à la personne vieillissante" (qui parle des maladies héréditaires entre autres).

Nous avons ensuite (re)vu (car en logopédie no abordons déjà cela) les fonctions corticales supérieures comme les gnosies les praxies et la phasie.

Les gnosies et les praxies sont plus "connues" car elles doivent être évaluées surtout dans le cadre du langage oral (au niveau des praxies il s'agit donc des praxies bucco-linguo-faciales). L'apraxie et la dyspraxie sont moins souvent abordées en cours.

Au niveau de la phasie, nous avons surtout vu l'aphasie et la dysphasie comme cela est expliqué dans ce cours.

Introduction aux troubles des apprentissages (suite et fin):

Nous avons continuer à parler des fonctions corticales supérieures en abordant les mnésies.

Encore une fois, il s'agissait d'une révision car cela est déjà vu en logopédie et, encore une fois, surtout en lien avec les maladies neuro-dégénératives.

Mais nous n'avons pas seulement revu les différentes mémoires à curt et à long terme. Nous avons aussi revu les différents temps de mémorisation.

En effet, une partie du cerveau bien spécifique permet d'avoir une mémorisation efficace.

Cela a été vu dans une vidéo. Par exemple, un trouble au niveau du rappel peut se trouver dans la maladie d'Alzheimer.

Nous avons aussi vu que l'émotion est très importante dans la mémorisation.

Nous retenons plus facilement ce qui nous intéresse, ce qui nous touche.

Dyscalculie:

Le cours a débuté avec une question : "Quel est votre meilleur et votre pire souvenir en lien avec les mathématiques?".

Cette question a mis en évidence que la plupart d'entre nous voit les mathématiques comme une matière compliquée. Les mauvais souvenirs nous revenaient plus rapidement en mêmoire que les meilleurs.

Cela peut avoir plusieurs causes comme de mauvaises explications données par le professeur et qui ne sont pas modifiées pour permettre une meilleure compréhension.

Les mauvais souvenirs sont surtout présents dans le secondaire, où la manipulation se fait de plus en plus rare.

La manipulation est d'ailleurs essentielle en logopédie. Plein d'objets peuvent aider les patients à comprendre les mathématiques, de même que les jeux.

Le langage a également son importance. Le Français n'est pas la meilleure langue pour apprendre les mathématique, il semblerait que ce soit le Japonais, beaucoup plus logique. En effet, quelle logique y a-t-il dans les nombres entre onze et seize?

Dysphasie:

La dysphasie avait déjà été abordée dans mes études de logopédie, c'était donc une révision.

Nous avons commencer par le développement normal du langage.

En logopédie aussi nous avions des modèles pour le langage, la psychomotricité,...

Ce sont des bonnes bases mais il ne faut pas oublier que chaque enfant est différent. Un enfant ne respectant pas ces modèles n'aura pas forcément de retard ou de trouble. Il sautera peut-être des étapes mais cela n'est pas synonyme de difficultés.

Nous avons ensuite distinguer le retard et le trouble. Pour m'en souvenir, je pense à une astuce donnée lors de mes études: on a une courbe dite "normale" (= développement normal), une autre qui suit la première mais qui est plus lente (= retard) et une troisième courbe qui prend un autre chemin (= trouble). Voici mon petit moyen mnémotechnique.

La dysphasie est un trouble du langage.

Dysphasie et aphasie:

Ce cours constituait un rappel par rapport à mes études de logopédie.

Lors de mes stages en école et en maison de repos, j'ai pu observer des personnes ayant ces pathologies mais je ne les avaient pas en prise en charge.

Les vidéos étaient très intéressantes car cela permettait de voir des exemples concrets. Les supports visuels, en plus d'être attractifs, favorisent la compréhension des symptômes vus en cours.

Autre élément intéressant, les vidéos mettaient bien en évidence la frustration qui peut être ressentie par les personnes atteintes de ces troubles. La prise en charge précoce et pluridisciplinaire est donc très importante.

Dyscalculie (suite):

En plus d'avoir abordé les structures logico-mathématiques, la partie principale du cours concernait les problèmes.

Lors du premier cours, la plupart des étudiants ont déclaré que les problèmes étaient compliqués, presque terrifiants.

Nous en avons donc fait 5.

Au premier abord, je n'ai su en faire aucun. En réfléchissant un peu, des idées sont survenues mais je n'étais pas convaincue par celles-ci.

Après correction/mise en commun des réponses, tout m'a semblé plus clair.

Tout d'abord, il fallait faire attention à certains énoncés: ils n'étaient pas tous complets et cela augmentait le nombre de réponses possibles.

Puis il ne s'agissait pas toujours de problèmes mathématiques mais aussi de problèmes linguistiques.

Bien sûr tout paraît évident après correction. Cela a mis en évidence l'importance de prendre son temps, bien lire les énoncés et de ne pas désespérer directement.

Dyscalculie (suite):

Le premier atelier a été réalisé. Par groupes, nous avons testé différentes manipulations sur le thème de la combinatoire.

Il fallait trouver toutes les combinaisons possibles avec 2 éléments sur 4 et 3 éléments sur 4 (pour cela, des fruits et un panier étaient employés.

Cet atelier a mis en évidence que même si les raisonnements ne sont pas identiques pour tout le monde, il est possible d'arriver à la même réponse. Cela explique l'intérêt pour un professeur de ne pas regarder que la réponse mais le raisonnement aussi.

Petit à petit, nous avons retrouvé des éléments de statistiques (ce qui est logique car il s'agissait d'un atelier sur les statistiques combinatoires).

Nous avons revu la formule utilisée en secondaire pour expliquer cette matière.

Finalement, la formule seule n'était que vaguement reconnue mais lorsqu'on la mettait en lien avec l'atelier, tout semblait plus clair. La manipulation dans la logico-mathématique est indispensable, non seulement pour rendre la matière plus concrète mais aussi pour la rendre plus amusante et facile d'accès.

Dyscalculie (suite):

Nous avons continué à travailler la combinatoire grâce à différents ateliers. Différentes remarques ont pu être établies lorsque nous avons pu voir les ateliers des autres groupes:

- la consigne est très importante. Parfois on essaye de la reformuler mais cela la rend différente de la consigne initiale. Chaque terme doit être pris en compte;

- le matériel. Il est arrivé que certains groupes n'ait pas un matériel suffisant. Dans ce cas, il était difficile de réaliser l'exercice de façon individuelle;

- le support. Certains groupes avaient des supports plus cadrés que d'autres. Dans ce cas, les possibilités sont plus limitées, ce que j'ai pu constater lors de mes stages en logopédie. En effet, soit mon objectif était précis (lors de la rééducation par exemple) et je prévoyais un support cadré, soit mon objectif était plus global (en début de prise en charge par exemple). Dans ce cas, le support permettait au patient de laisser libre cours à son imagination;

- l'argumentation (métacognition). Il faut savoir expliquer son raisonnement. Comme cela a été vu précédemment, il n'y a pas une seule façon d'arriver au résultat souhaité;

- l'ouverture d'esprit. Elle est importante par rapport au point précédent mais aussi par rapport au matériel et au support quand cela est possible;

- la compréhension de ce qui se cache derrière une formule. Souvent, les professeurs amènent à leurs élèves des formules qui ne leur font pas sens car aucune explication n'a été donnée sur leur construction. Seule la finalité est prise en compte.

Dyscalculie (suite et fin):

Nous avons encore fait des ateliers, cette fois-ci sur les parties de l'ensemble.

Avec 4 objets que nous avons dessinés sur des cartes (selon les exercices de combinatoire vus précédemment), nous avons essayer de trouver des jeux. Certains revenaient dans plusieurs ateliers: jeu de bataille, opérations, jungle speed,...

Ce cours a permis de voir qu'avec quelques cartes c'est assez facile de créer des jeux personnalisés.

Nous avons aussi appris la différence entre les termes complémentaire/compatible/incompatible.

Tout au long du cours, la verbalisation était importante pour acquérir les différentes informations venant des jeux. La verbalisation n'est pas seulement essentielle dans le cas d'une dyscalculie mais dans toutes les difficultés (et même si aucune d'entre elles n'est présente).

Dyspraxie:

En plus d'avoir vu les différents types de dyspraxie, nous avons vu de nombreux exemples liés à celles-ci ainsi que les signes d'alerte. C'est important dans le métier d'orthopédagogue de pouvoir déceler cela pour ensuite orienter l'enfant vers un spécialiste.

C'était aussi indispensable selon moi de mettre en évidence le développement moteur de l'enfant.

En effet, avec nos formations précédentes et les cours en orthopédagogie, on est souvent habitués à observer ce qui ne va pas, ce qui semble difficile mais il ne faut pas perdre de vue le développement (moteur dans ce cas) sans entrave.

Analyse réflexive de fin de cours

Pour le cours de dyscalculie => ce que j'ai beaucoup aimé dans ce cours c'est la manipulation. Évidemment nous avons aussi vu de la théorie mais elle n'était pas donnée telle qu'elle, plutôt parallèlement à la manipulation.

Le fait de nous faire travailler par petits ateliers permet de voir les similitudes et les différences qu'il peut y avoir entre les groupes et ainsi faire ressortir la notion théorique.

Nous avons aussi revu des formules mathématiques mais toujours en lien avec les ateliers.

Je trouve que dans la pratique d'orthopédagogue, si l'on est confronté à des difficultés mathématiques il ne faut pas hésiter à proposer de la manipulation car cette matière est abstraite pour les enfants.

Pour les cours dys => comme il s'agissait de cours théoriques, je pense que ces cours constituent une bonne base (pour ceux qui veulent continuer dans les cours du semestre ou non).

Les supports étaient assez variés: prise de notes, syllabus, vidéos,...

C'est cependant dommage qu'il y ait si peu d'informations et de documentation sur la dyspraxie (comme nous avons pu le voir dans une vidéo).

C'est comme si on considérait que c'était moins important que le reste et je ne suis pas d'accord avec cela. Chaque difficulté a son importance, on ne peut pas les classer par ordre de gravité.

Apports personnels

Voici un schéma mettant en évidence toutes les compétences utiles aux logico-mathématiques et surtout les troubles qui y sont liés.

Petite explication sur les gnosies et les praxies: de quoi s'agit-il? Pourquoi les observer? Quels sont les processus mis en jeu?

Comparaison entre un enfant dit "normal" et un enfant dysphasique au niveau du développement langagier.

Informations sur l'aphasie.

Qu'est-ce que la dyscalculie? D'où vient-elle? Comment la rééduquer?

Informations sur les critères du DSM, différents modèles, les compétences associées aux âges,... (dyscalculie)

La dyspraxie visuo-spatiale: qu'est-ce que c'est ? quelles aides peut-on proposer?

Schéma mettant en évidence les compétences touchées par la dyspraxie.

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