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Psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages linguistiques

Réflexions continues

Ce premier cours était très intéressant. Nous avons revu des compétences faisant partie du cours de "psychomotricité adaptée aux troubles logico-mathématiques" mais cela était tout de même nécessaire.

Le grand atelier présenté était plus "sportif" que ceux qui ont été vus dans l'autre cours de psychomotricité. Différentes façons de réaliser l'atelier ont été proposées (exemple: inventer une histoire pour travailler sur le schéma narratif).

Une remarque importante a été faite au cours: toujours verbaliser ce que l'on fait. Cela permet de travailler sur le langage oral (vocabulaire, syntaxe, discours,...).

Il aurait été intéressant de parler aussi de la métaphonologie qui fait partie du langage oral mais qui est un pré-requis essentiel pour le langage écrit. De nombreuses activités peuvent être faites sur base de cette compétences mais peut-être qu'elle est trop axée "logopédie".

Le cours portait sur la dysgraphie.

Nous avons vu l'importance de l'âge, de la vitesse d'écriture, de la position utilisée pour écrire (position ergonomique),...

Des exemples de textes étaient proposés et nous les avons utilisés grâce à des grilles pour enfants, adolescents et adultes. N'ayant pas eu de prise en charge dysgraphique en logopédie, ce cours m'intéressait tout particulièrement ainsi que les grilles.

Après avoir analysé les textes, nous avons dû créer un atelier pour personne dysgraphique (on pouvait se focaliser sur n'importe quelle difficulté).

En quelques minutes, l'atelier devait être fait.

Chaque groupe avait plus ou moins les mêmes idées. Ce qui revenait souvent était l'utilisation de l'écriture (et des mouvements) verticale et l'aide des lignes au sol pour les hampes et les jambages des lettres.

C'était surprenant de voir ce que l'on peut créer en 5 minutes.

Lors de ce cours, nous avons travaillé sur les anamnèses.

Nous avons reçu un petit texte de 10-15 lignes expliquant la situation d'un enfant. L'objectif était de construire une anamnèse avec les éléments que nous avions mais aussi ceux qui nous manquaient tout en précisant la personne qui pourrait nous éclairer.

J'ai pu remarqué que l'exercice semblait compliqué pour les institutrices. Après leur avoir posé la question, elle n'avait jamais dû réaliser d'anamnèses. Ce qui n'est pas le cas des logopèdes.

Lors des stages, chacune de nos prise en charge devait avoir une anamnèse la plus complète possible. Elle n'était pas subdivisée comme cela a été expliqué au cours mais tous les éléments y étaient (ce qui est le plus important selon moi).

Beaucoup de questions sont à poser aux parents mais ce n'est pas toujours possible. Durant mes études de logopédie, en tant que stagiaire, nous ne pouvions pas contacter les parents. Je ne sais pas comment cela se passera lors du stage de cette année mais j'espère pouvoir récolter le maximum d'informations.

Pour le dernier cours, nous avons dû créer une activité sur base d'une courte anamnèse. Il s'agissait de difficultés graphiques. L'une d'entre elles devait être mise en évidence dans l'activité. Nous avons choisi de mettre en évidence la difficulté de l'enfant à écrire en suivant les lignes de son cahier. L'explication de l'activité est décrite dans le document ci-dessous. 

Explications et photos de notre activité.

Analyse réflexive de fin de cours

Comme le cours de psychomotricité lié aux mathématiques, ce cours propose des idées d'activités à réaliser avec des personnes ayant des difficultés non seulement à l'oral (comme pour le premier cours où nous devions faire un parcours en oralisant) mais aussi à l'écrit (comme lors des cours sur la dysgraphie).

En plus de cela, un cours portait sur l'anamnèse. Ce thème était directement lié à nos stages et a rassuré beaucoup d'étudiants.

Encore une fois, les apports théoriques étaient présents mais inclus dans les différents ateliers que nous avons créés. Cela rendait le cours plus vivant et nous étions poussés à la réflexion.

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